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Histoire & patrimoine

LE BLASON DE SALLES – A la recherche de notre identité

A l’heure où bon nombre d’entre nous recherchent soit des origines soit une identité, nous vous proposons de redécouvrir le signe distinctif de SALLES :

Les Armes de Salles se blasonnent ainsi écartelées : blason

 

Voici quelques explications fournies par un héraldiste (Personne spécialisée dans l’étude des blasons, des armoiries).

 

Coquilles : chemin de Saint Jacques de Compostelle.

 

Cheval « effrayé » : cheval cabré. Peut-être y avait-il autrefois à SALLES un relais pour les cavaliers de Saint Jacques. Le cheval est un moyen de passage un animal « conducteur », le double psychique du guerrier cavalier, l’instrument de l’errance aventureuse et de la quête de gloire.

 

Gueules : émail de mars : métal (ancien nom du fer). Pique et épée : armes guerrières.

 

Sable : le symbole de pénitence, de mortification, de renoncement, de secret et de passage et convient pour l’idée de pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle.

 

Enfin pour mémoire sachez que trois siècles avant la fondation de Burdigala (BORDEAUX) une première migration celtique installe les Boiates (ou Boîens) sur les bords du Bassin d’Arcachon et sur le cours inférieur de la rivière Eyre. Des urnes cinéraires attestent leur présence à l’emplacement du Bourg de SALLES et sur la rive droite du ruisseau du Martinet à l’époque de HALLSTATT, au milieu du sixième siècle avant J.C.

 

Le savant DANVILLE pense que le Bourg de SALLES qui occupe une jolie situation entre un petit ruisseau et la Leyre est l’antique SALOMACUM de l’itinéraire d’ANTONIN. Il est plus probable que ce bourg eût des origines moins grandioses et que sa première habitation fut une de ces « Sales » ou grande maison, comme en possédaient les riches Gaulois, qui fut transformée plus tard en une villa romaine sur les ruines de laquelle fût bâtie au moyen âge l’ancienne église de SALLES.

 

« Pour espérer, pour aller de l’avant, il faut savoir aussi d’où l’on vient »

La commune de Salles a ses richesses telles que la tour ronde, les faluns, le moulin du Martinet, l’église et bien d’autres choses que vous découvrirez lors de votre prochaine sortie.

Commençons par la Tour ronde !  Celle-ci date du XVIIIème siècle. Bâtie en moellons de calcaire, elle était la demeure du passeur de la rivière. À cette époque il n’y avait pas de pont. Des bacs en bois construits par les menuisiers de la commune permettaient la traversée de cette rivière pour les personnes, chevaux et matériaux.  Les 1ers ponts de bois furent construits au 19ème siècle. Vers 1893 un pont de fer fut installé et remplacé en 1961 /62 par le pont actuel.

Les faluns de Salles

Le terme falun est un mot provençal modifié, selon les linguistes. Prenant acte que le mot provençal est encore généralement employé au pluriel et aussi prenant en compte la grande variabilité sur le terrain de l’aspect et de la composition physico-chimique des roches ainsi qualifiées, les géologues et paléontologues admettent les deux graphies falun au singulier ou faluns au pluriel.  Les faluns de Salles dans les Landes du département de Gironde montrent que le bassin aquitain est un large golfe, pendant l’Helvétien, premier sous-étage du Vindobonien.

Cette mer peu profonde au Miocène moyen s’est étendue en Touraine et un bras de mer progressant vers le nord a isolé la Bretagne du continent.

Le Pont

Vers le XVIIe siècle – Calcaire fossilifère – Sur le ruisseau du Martinet
Bien qu’il soit situé sur une voie romaine, ce pont constitué d’une arche unique est, contrairement à une idée répandue, bien postérieur à l’époque gallo-romaine.

La tour ronde

XVIIIe siècle – Calcaire fossilifère
La tour, bâtie en moellons de calcaire, était la demeure du passeur de la rivière qui percevait l’octroi. Le bac était la propriété du seigneur.

L’ Église Saint-Pierre

1862 – Pierre et crépi

L’église construite entre 1861 et 1862 par Gustave Alaux de Bordeaux remplace une église romane qui était plus près du ruisseau et entourée par le cimetière vers le 12/13 ème siècle, d’après l’Abbé Thomas. Une  nef ressemble à celle de l’église de Lugos.

Au 16ème siècle, 2 nefs d’époque gothique furent rajoutées.

Les cloches actuelles furent fondues en 1880 par l’entreprise Vautier de Saint-Emilion.

Le Château de Salles

Construit entre 1657 et 1659 par la famille Pontac (famille parlementaire bordelaise du 17ème siècle). Sa construction a été surveillée par Artaud Masson (lié à la famille Cazauvieilh). Charles Dupuy était le jardinier du château.

À la révolution, ce dernier appartenait à Monsieur de Pichard qui fut guillotiné ainsi que son épouse et leur régisseur, Monsieur Clerc. La fille de Monsieur Pichard était en Angleterre au moment de la révolution. Elle avait épousé Monsieur Puysegur et, est revenue en France. Le château fut revendu à Raoul Brun au début du 20ème siècle, puis vendu ensuite à Monsieur Choquet, avocat à Paris qui mourut, ainsi que son épouse, tragiquement dans un accident de voiture. Et ce sera la fille de Monsieur Choquet qui héritera de ce bien et le vendra à un groupe hollandais qui en sera propriétaire jusqu’en 2022.

La commune de Salles a fait l’acquisition du Château de Salles, de ses dépendances et parcelles alentours le 10 juin 2022.

Le moulin de Martinet

Le moulin de Martinet, appartenait aux chevaliers de Malte et a été acquis en 1928 par Monsieur Louis Courbin. Appartenant aujourd’hui à Mesdames  Dupart  et Noailles.  L’exploitation de celui-ci s’arrêta en 1964.  Avant 1928 ce site était un rendez-vous de chasse pour les notaires et avocats de Bordeaux (colombiers de bordeaux), à cette époque un régisseur vivait dans ce futur moulin avec son épouse.

Documentation

Découvrez l’histoire de Salles, et son patrimoine dans l’ouvrage édité

Aux alentours

Belin Beliet – (8 km de Salles)

Possibilité d’y accéder par la piste cyclable à travers les pins maritimes.

Le musée d’histoire locale

Les collections présentent les événements marquants du village, à travers des pièces provenant de fouilles archéologiques (un sarcophage et deux mégalithes sont exposés). Des costumes du XIXe siècle, des photographies et divers documents racontent également la vie des habitants de la commune à toutes les époques.

L’église Saint-Pierre de Mons – XIe siècle

L’église fut un prieuré important du pèlerinage de Compostelle. Elle se consacra à l’accueil des pèlerins, apportant réconfort aux voyageurs épuisés. Cette ancienne église romane à deux nefs possède encore un chevet et des chapiteaux du XIe siècle, une tour défensive du XVe siècle ainsi qu’un crucifix et une statue en bois de saint Jean, datant de la même époque. Agrandie en 1669, elle abriterait dans son cimetière les dépouilles des preux de Charlemagne.

La fontaine Saint-Clair de Mons

À proximité se trouve une fontaine réputée pour soigner les yeux.

Sur le Bassin d’Arcachon

La dune du Pilat (30 km de Salles)

Dressée par les flots et les vents de l’océan Atlantique, cette dune de sable — la plus haute d’Europe avec 104 m de haut et 2 700 m de long ! — en impose par sa puissance et sa beauté. Ce monument naturel exceptionnel au « sommet de l’Atlantique » offre un panorama inoubliable sur l’océan, le bassin d’Arcachon, la forêt landaise et même, les jours de ciel très clair, sur la chaîne des Pyrénées !

Le banc d’Arguin

L’accès au banc se fait par navettes depuis la dune. Sublime réserve naturelle, trait d’union de sable fin entre l’océan et le bassin d’Arcachon, le banc d’Arguin est une nature puissante, une île de sable sauvage que l’on parcourt pieds nus, libre et heureux. Ici, les sternes, courlis cendrés, barges rousses et autres migrateurs sont les seuls résidents… Au cœur du banc, sont cultivées quelques-unes des meilleurs huîtres du bassin « les belles d’Arguin ». Un site à découvrir et à redécouvrir absolument !

fond

À Lugos (8 km de Salles – 4 km de Belin-Beliet)

L’église Saint-Michel du Vieux Lugo

Classée « monument historique », l’église du XIe siècle est le dernier témoin de l’ancien village de Lugo. Nichée au cœur de la forêt, elle constituait une halte essentielle pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, ainsi qu’en témoignent les peintures murales représentant des personnages portant les attributs du pèlerin.

La Forge du Bran

En 1803, une forge destinée à la fonte du minéral de fer est implantée sur le Bran. La forêt environnante devait satisfaire les besoins de l’usine en combustible. Abandonnée depuis longtemps, il ne reste aujourd’hui de cette forge que quelques pierres et une partie du mécanisme hydraulique.

La Pierre du Diable

A 1 km du Bran, tout près de l’autoroute, une pierre mystérieuse marquée d’une main, se trouve au sommet d’un terrain, en pleine forêt. Depuis toujours, elle suscite crainte et curiosité et maintes théories lui sont consacrées…

Le parc naturel régional

leyre

L’Eyre en toute liberté, en canoë de randonnée !

L’Eyre serpente sur 90 km depuis les Landes pour se perdre dans les eaux marines du Bassin d’Arcachon. La descente en canoë, accessible à tous, vous fait découvrir des eaux fraîches et limpides sous une « galerie forestière », véritable voûte végétale.

Peu connue du public, l’Eyre séduit par son caractère sauvage, ses odeurs, son silence percé de cris et de chants d’oiseaux.

Les vallées de La Leyre

Composées de la Grande-Leyre, la Petite-Leyre et de l’Eyre, elles constituent l’épine dorsale du territoire du Parc, clairement identifiable par la végétation de feuillus qui contraste avec la forêt de pins maritimes du plateau. Véritables chemins d’eau, elles serpentent en sous-bois, entre les touffes d’osmonde royale.

L’eau de couleur rouille glisse sur le sable onduleux. Le lieu est constellé de libellules et d’oiseaux. Aulnes et chênes dressent une haie d’honneur en joignant leurs houppiers en une voûte végétale.

La forêt galerie

La forêt galerie sillonne ainsi la pinède. La vallée de l’Eyre, plus large en aval, offre des milieux plus diversifiés à l’arrivée sur le bassin d’Arcachon. Les vallées de Leyre maintiennent un patrimoine naturel qui compte parmi les plus riches du sud-ouest de la France.

La loutre, le vison d’Europe et la genette, espèces rares présentes ici, sont considérées comme représentatives des sites peu perturbés par la présence humaine.

Le Parc Ornithologique du Teich – (19 km de Salles)

C’est un espace naturel préservé, aménagé pour accueillir les oiseaux sauvages et favoriser leur observation par le public. 120 hectares de forêts, roselières, prairies, marais maritimes et lagunes se répartissent du secteur continental jusqu’aux rivages maritimes du bassin d’Arcachon. Cette diversité d’habitats induit la présence d’un grand nombre d’espèces d’oiseaux qui utilisent les lieux de manière permanente (oiseaux sédentaires) ou temporaire (migrateurs).

Parmi les 260 espèces recensées, 80 nichent sur place. La conservation de certaines espèces rares a valu au Parc ornithologique d’être reconnu d’importance internationale.

www.parc-ornithologique-du-teich.com

L’Écomusée de la Grande Lande à Marquèze – Départ en gare de Sabres (Landes) – 51 km de Salles

À bord du train, et après quelque dix minutes de voyage au cœur de la forêt, retour au XIXe siècle, à Marquèze, lieu de vie des anciens habitants de la Lande. À la descente du train, découvrez au milieu du paysage landais les maisons authentiques, l’art de vivre, les coutumes…

www.parc-landes-de-gascogne.fr

Découverte de la dernière usine à gemme à Luxey (Landes) – (55 km de Salles)

Monument de l’histoire industrielle du XIXe siècle, ce site conte la vie des gemmeurs et renseigne sur les techniques de récolte de la résine de pin, ainsi que sa transformation.

À Hostens (21 km de Belin-Béliet)

Le domaine départemental d’Hostens, classé espace naturel sensible, 400 hectares de verdure, sa base de loisirs sur un lac de 200 hectares permettant la baignade, le canoë, le pedalo,…

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